Les confessionnaux.

Les confessionnaux.

 

   Dans quelques semaines, l'Église catholique entrera dans le temps du Carême. Cette période de 40 jours permettant de se préparer à pâques est centrée sur la miséricorde. L'un des signes de cette miséricorde de Dieu à l'égard du pécheur est le sacrement de réconciliation. Comme dans toute église, on trouve à Chissey deux confessionnaux dans lesquels ce sacrement était administré il y a encore une trentaine d'années. Depuis, le rituel s'étant simplifié, les confessionnaux ne sont plus utilisés mais sont toujours présents dans chacun des bras du transept.

 

Confessionnal transept Nord

 

Confessionnal transept Sud

    Les confessionnaux, comme la chaire, ont été réalisé à la fin du XVIIème siècle. Ils sont très simples dans leur facture. De chaque côté se trouve un espace aménagé pour que le pénitent s'agenouille face à une petite grille de bois. Au centre, se trouve l'espace réservé au prêtre confesseur. De son côté, un volet de chaque côté ferme la partie où se trouve la grille de bois, garantissant ainsi la confidentialité.

     La partie où s'installait le prêtre est fermée par une petite porte de bois sur laquelle est sculptée une sorte de soleil. Cette porte était autrefois surmontée d'un rideau cachant ainsi le prêtre du regard des fidèles qui attendaient pour aller à confesse. 

      C'est surtout le sommet des confessionnaux qui attire l'attention à Chissey.

 

Sommet d'un des confessionnaux.   

     En effet, ce sommet rappelle le clocher comtois ( ou clocher à impériale ). La forme est bulbeuse et les tuiles foment comme des écailles à l'instar des toitures de nombreux clochers de la région. Par ailleurs, comme au-dessus des clochers, on trouve une croix au sommet. Cette forme semble avoir permis aux paroissiens de souligner leur attachement à la région alors même que le clocher de leur église était non pas un clocher comtois mais un clocher pyramidal.

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