Les vitraux du chœur.

    Troisième étape de notre découverte des vitraux de l'église. Nous nous consacrons maintenant aux trois vitraux et à la rosace présents dans le chœur.

   Le vitrail à droite du chœur représente Saint Jacques. Vêtu à la mode antique des premiers évêques romains, il porte une aube blanche couverte d'un manteau de pourpre.

   De sa main droite, il tient un livre, celui de l'épître qu'ils aurait rédigée à Jérusalem. De fait, il semble s'agir de Saint Jacques le Mineur, célébré le 3 avril. Néanmoins, le personnage est représenté tenant un bourdon ( bâton de pèlerin ) dans sa main gauche. En ce sens, ce pourrait être Saint Jacques le Majeur, fêté le 25 juillet, le même jour que Saint Christophe, patron de cette église, prié notamment pas les pèlerins se rendant vers Compostelle. 

   Quoi qu'il en soit, on peut lire à ses pieds, l'une des vertus théologales, l'Espérance, à travers l'incription latine de du verbe à l'impératif, Spera.

   Chef des Apôtres, premier pape et donc garant de la Foi, Pierre est placé au centre du chœur. Comme Jacques, il est vêtu d'une aube blanche surmontée d'un manteau de pourpre. De sa main droite, il fait un geste de bénédiction tandis que sa main gauche tient les clefs du Royaume que lui a transmises le Christ.

   Masquée par du ciment depuis la restauration des vitraux, se trouvait mentionnée à ses pieds la première des vertus théologales, la Foi, à travers l'inscription latine du verbe "croire", Crede.

    Saint Pierre est fêté le 29 juin.

   Beaucoup plus jeune que les deux autres personnages, Jean porte lui aussi une aube blanche surmontée d'un mateau de pourpre mais orné de pierreries. De sa mains gauche, il tient un livre faisant écho à son Évangile mais surtout à son récit de l'Apocalypse. Dans sa main droite, le long du corps, il tient un stylet.

   À ses pieds, on peut lire l'inscription latine de l'impératif du verbe "partager", Dilige. Cette invitation fait référence à la troisième vertu théologale, celle de la Charité. 

   Saint Jean est fêté le 27 décembre.

   Comme les rosaces du transept, celle du chœur est quadrilobée. Les quatre lobes s'organisent autour d'un cercle central aux motifs jaunes et blancs et comportant un triangle dans lequel on peut lire une succession de quatre 7. Le triangle peut être perçu comme le symbole des bâtisseurs de cathédrales tandis que les 7 sont la transcription hébraïque du nom de Dieu, Yahvé ( "Je suis celui qui suis" ).

   Dans les espaces périphériques, on distingue des têtes d'angelots.